lundi 27 octobre 2014

Les AMAPs

Notre pain est distribué par le biais de deux AMAPs ou Associations pour le maintien de l'agriculture paysanne, Le Panier Pollien, dans la commune où nous œuvrons à Pouilly-en-Auxois, l'autre, l'AMAPPI à Sombernon.



Rendons hommage aux adhérents et bénévoles actifs au sein de ces associations créées pour assurer un lien fort entre producteurs et consommateurs où chacun s'engage pour créer du lien et mieux se connaître.

 Les AMAP ont pour objectif de préserver l’existence et la continuité des fermes de proximité dans une logique d’agriculture durable, c’est-à-dire une agriculture paysanne, socialement équitable et écologiquement saine. Un partenariat s’établit entre un groupe de consommateurs et un agriculteur-producteur de proximité. Il se formalise par  un contrat dans lequel chaque consommateur achète  en début de saison une part de la production (légumes,  viande, fromage, oeufs…) qui lui est distribuée périodiquement  à un coût constant. Le producteur s’engage à fournir  des produits de qualité dans le respect de la charte des
AMAP.
 
L'idée est simple: favoriser l'agriculture biologique en créant un lien direct entre les paysans et les consommateurs qui s'engagent à acheter leurs productions à un prix équitable et en payant par avance. source : http://www.challenges.fr

http://amappi.asso.fr/


Actuellement se développe un réseau parallèle de type "groupements de consommateurs", notamment - mais pas uniquement - par le biais d'une entreprise commerciale (il s'agit d'une SAS) nommée "la Ruche qui dit Oui". Un texte créant la polémique entre cette entreprise et le réseau des AMAP a circulé il y a quelques semaines.

Qu'est-ce que le réseau "la Ruche qui dit Oui" ?

C'est  un réseau au sein duquel une personne ouvre une "ruche" : elle contacte des producteurs locaux (viande, poisson, fruits et légumes, laitages, miel, boulangerie...), leur propose de vendre leurs produits via internet à un ensemble de clients qu'elle a charge de mobiliser autour d'elle. Les clients, eux, commandent librement parmi le choix proposé et viennent à date fixe récupérer leur commande au sein de la "ruche".

Imaginée il y a trois ans, La ruche qui dit Oui se présente comme une alternative à la communauté des Amap. Fondée par Guilhem Chéron et Marc-David Choukroun, la plateforme informatique permet d'optimiser cette nouvelle façon de commercer. En gros, il s'agit d'un véritable outil de vente en ligne qui permet aux membres de la ruche, appelés également abeilles, de butiner dans une sélection assez large de produits. source : http://www.challenges.fr



Il est intéressant de distinguer ces deux démarches qui ont des points communs, mais aussi de grosses divergences.






Visite d'exploitation maraîchère Ferme des Vignes avec le Panier Pollien

 

 

Lucratif ou non ?


AMAP : Le soutien des adhérents aux AMAP est appuyé sur le bénévolat : il n'y a pas de  but lucratif ni de rémunération par prélèvement à la source de quiconque dans l'association.




« La Ruche qui dit oui » prélève 8,35 % pour son entreprise et 7,9% pour le gérant local d’une ruche. Les gestionnaires de ruches (350 au 1er janvier 2014) ont un statut d’entreprise individuelle pour les deux tiers et dans tous les cas ne sont pas salariés par l’entreprise « La Ruche qui dit oui ». Il y a donc 2 intermédiaires, bien que la vente est considérée comme directe.

Que gagne La Ruche qui dit Oui ?
Le site prélève pour ce service 16,7% de commissions, réparties ensuite entre le responsable de la Ruche, le service de paiement et le reste à la société. Notre engagement est de ne jamais augmenter ce pourcentage. (source : http://www.laruchequiditoui.fr)

 

 

Engagements solidaires


AMAP : l'adhérent s'engage auprès du producteur dans la durée par un contrat généralement annuel ou bisannuel. Ainsi le producteur est assuré d'un revenu sur cette période, même en cas de gros souci (intempéries, ravageurs...). L'adhérent participe au moins 1 ou deux fois dans l'année à la distribution.






Le projet éthique porté par les AMAPs vise à permettre aux producteurs de bien vivre de leur travail. 




Au sein des AMAP, "Le prix du panier est fixé de manière équitable : il permet au producteur de couvrir ses frais de production et de dégager un revenu décent, tout en étant abordable par le consommateur."






















 Le lien producteurs-adhérents est régulièrement renforcé par des activités de découverte ou des chantiers participatifs sur les exploitations.





A« La Ruche qui dit oui », chaque producteur est libre de fixer le prix de ses marchandises, les consommateurs sont libres d’acheter ce qu’ils veulent.
Il y a un coût à cette liberté : si le producteur fait face à des intempéries, sa production n’existe plus, et il n'y a donc plus de consommateurs... ce n'est pas une association dont les membres sont solidaires vis-à-vis de leur producteur, mais une entreprise de mise en relation producteur-consommateur appuyée sur un service web très efficace.


Gros avantage par rapport aux Amap, la liberté. Une abeille peut commander quand elle veut ce qu'elle veut. Et il n'y a pas de sollicitations financières en début d'année. Il n'y a pas par contre l'engagement militant que proposent les Amap, et cette volonté de soutenir financièrement un producteur durant toute l'année. Autre différence notable, les produits vendus ne sont pas forcément issus de l'agriculture biologique. Le producteur s'engage toutefois à réduire au maximum les intrants. source : http://www.challenges.fr





Sources :
http://amapdelabutte.org/?p=876
http://www.laruchequiditoui.fr
http://www.amapbiodevant.fr/blog/actualites/reseau/attention-une-amap-na-rien-a-voir-avec-les-principes-de-ruches/
http://www.challenges.fr/economie/20130723.CHA2591/vente-directe-du-producteur-au-consommateur-2-la-ruche-qui-dit-oui-au-banc-d-essai.html